En matière d’assurance automobile, les procès verbaux ont un impact considérable puisqu’ils sont de nature à réduire le nombre de points présents sur votre permis de conduire. Or en l’absence de points, vous perdrez votre permis de conduire ainsi que le droit de conduire conformément aux dispositions conjuguées du Code des Assurances et du Code de la Route en la matière. Dès lors, vous serez contraints de repasser le permis conduire et perdrez tout le bénéfice acquis au sein de votre contrat d’assurance automobile. En effet, la partie administrative du Code des Assurances prévoit un dispositif de surprime pour les conducteurs dont le permis date de moins de trois ans. En conséquence, le paiement annuel des cotisations de votre assurance automobile s’en trouvera considérablement augmenté.
D’autre part s’agissant aussi bien de la protection du permis de conduire que des conséquences sur le plan de l’assurance automobile, le phénomène d’attribution injustifiée d’infractions constitue un phénomène contre lequel il appartient aux pouvoirs publics de lutter. Cependant au regard de l’inertie actuelle à l’égard de cette situation, une association d’automobilistes se mobilise : « L’association « 40 millions d’automobilistes » a été saisie par de nombreux cas d’automobilistes, injustement poursuivis pour des infractions survenues après la vente de leurs véhicules. Pour épargner aux automobilistes de bonne foi des démarches administratives fastidieuses, elle demande aux autorités de simplifier les modalités de contestation et d’exonération. « 40 millions d’automobilistes » rappelle qu’en cas de réception d’un PV, le titulaire de la carte grise peut contester l’infraction qu’il n’a pas personnellement commise en cas de vol ou destruction du véhicule ou en cas de vol de ces plaques d’immatriculation. S’il a prêté, loué, cédé ou vendu son véhicule, le formulaire lui impose pour s’exonérer, sous peine d’irrecevabilité de la contestation, de renseigner obligatoirement tous les éléments d’information concernant le nouveau propriétaire et notamment son numéro de permis de conduire (cf. en jaune dans le formulaire type en cliquant ici). L’association remarque qu’aucun autre document lié à la vente n’impose au vendeur de collecter ses renseignements. « 40 millions d’automobilistes » demande que l’automobiliste de bonne foi puisse être dispensé de fournir des renseignements aussi complets et personnels et puisse se limiter à fournir aux autorités l’identité du nouveau propriétaire (nom et adresse) et une copie du certificat de cession. »