Renault présente ses résultats financiers (1/3)

Au même titre que le Groupe PSA, le Groupe Peugeot vient de présenter d’excellents résultats financiers s’agissant de l’année 2010. Néanmoins, cette réussite n’est guère surprenante pour trois raisons essentielles :

-      Le coût modéré de l’assurance automobile.

-      L’existence de la prime à la casse.

-      L’existence du bonus écologique.

En revanche, il convient de s’inquiéter pour l’avenir du secteur de la construction automobile puisque celui ne bénéficiera plus des atouts précédemment évoqués. En effet, les dernières réalisées en matière d’assurance automobile indiquent que ces contrats d’assurance devraient connaître une augmentation constante au cours des trois prochaines années. Or sur le fondement du principe de souscription obligatoire d’un contrat d’assurance automobile, cette évolution est de nature à réduire nettement l’acquisition de voitures.

Le Groupe affiche des résultats en nette amélioration. Le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 38 971 millions d’euros, en hausse de 15,6 %. Portée par une forte dynamique commerciale dans des marchés en croissance, la contribution de l’Automobile au chiffre d’affaires atteint 37 172 millions d’euros, avec des parts de marché en hausse. Cette progression de 16,3 % par rapport à 2009 est due principalement à un effet volume positif. La marge opérationnelle du Groupe en 2010 s’élève à 1 099 millions d’euros, soit 2,8 % du chiffre d’affaires, contre -396 millions d’euros et -1,2 % en 2009. La marge opérationnelle de l’Automobile progresse de 1 298 millions d’euros à 396 millions d’euros, soit 1,1 % de son chiffre d’affaires. Ce résultat s’explique notamment par :

-      Un impact favorable des volumes pour 698 millions d’euros, en liaison directe avec la très bonne performance commerciale des trois marques du Groupe dans toutes les Régions.

-      un effet parité positif de 288 millions d’euros.

-      La poursuite de la maîtrise des coûts ; ainsi les coûts d’achats diminuent de 579 millions d’euros hors effet matières premières, qui est défavorable sur l’ensemble de l’année.

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