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Alors que les campagnes initiées au profit de la Sécurité Routière avaient jusqu’à présent permis d’obtenir des résultats remarquables, le mois d’Avril 2011 constitue un coup d’arrêt très important. En effet, la moralité a connu une hausse assez conséquente atteignant presque 20% comparativement au mois d’Avril 2010. Néanmoins en matière de mortalité routière, il est toujours plus marquant de parler du nombre de morts plutôt que de statistiques impersonnelles. Or, il convient de noter avec effroi que 355 personnes ont perdu la vie sur les routes hexagonales au cours du mois d’Avril 2011. Cette augmentation coïncide avec l’augmentation du cout de l’assurance automobile depuis le mois de Janvier 2011 sans pour autant qu’il soit possible d’établir un lien direct entre ces deux informations. Néanmoins de manière générale, il est évident que les contrats d’assurance automobile n’ont pas augmenté au cours des cinq dernières années parce que la mortalité routière avait nettement diminué. Cette corrélation entre la sécurité routière et le coût de l’assurance automobile est assez naturelle mais se répercute avec quelques mois voire trimestres de décalage.

En outre pour en revenir aux chiffres particulièrement mauvais de la sécurité routière au mois d’Avril 2011, il est intéressant de citer un extrait du Baromètre diffusé par le site Internet de la Sécurité Routière : « Le mois d’avril a été exceptionnellement chaud et sec cette année, avec des records de température. Une telle météorologie intervenant en période de congés a pour effet classique l’augmentation des trafics. Cette conjonction, très défavorable à la sécurité routière, peut expliquer une partie de la forte hausse de la mortalité ». En conséquence, il apparaît très clairement que cette accentuation de la mortalité est essentiellement le fruit de critères météorologiques favorables à l’augmentation du trafic. Dès lors malgré son caractère particulièrement attristant, ce résultat doit être pris en considération avec un certain recul car il ne remet pas profondément en cause la prise de conscience des Français en terme de sécurité routière.