Category Archives: Assurance auto

PSA et BMW investissent dans la voiture hybride (2/3)

Alors que le secteur de l’industrie automobile connaît une croissance considérable dans les pays asiatiques en raison de l’enrichissement progressif de la population, il subit en Occident une réelle crise identitaire. En effet, la société dans son ensemble prend conscience de manière de plus en plus intense de la nécessité d’assurer une protection accrue de l’environnement. Or, la pollution engendrée par les voitures est très clairement montrée du doigt malgré les évolutions constatées depuis quelques années. En conséquence, il appartient aux constructeurs automobiles de bien négocier ce tournant d’autant que d’autres éléments tels que la suppression de la prime à la casse ou l’augmentation du coût de l’assurance automobile constituent des facteurs aggravants. Néanmoins, la problématique de l’assurance automobile semble plus anecdotique mais suppose malgré tout d’être prise en considération. Dès lors, les constructeurs s’engagent vigoureusement dans la conception de voitures hybrides.

Ainsi, le site de Munich hébergera toutes les activités de recherche et développement ainsi que les achats, tandis que celui de Mulhouse serait consacré aux activités industrielles. L’effectif de 400 personnes prévu à fin 2011 concerne le site de Munich. Des emplois complémentaires seront créés à Mulhouse en prévision du démarrage des opérations, en 2014. Lorsque l’usine tournera à pleine capacité, elle comptera environ 250 personnes. Dans cette optique, l’équipe de direction et les effectifs de BMW Peugeot Citroën Electrification seront essentiellement composés des collaborateurs issus des deux entreprises. Une centaine de recrutements externes seront réalisés en complément dans quelques mois, lorsque la joint venture sera opérationnelle. Les profils recherchés concernent surtout des ingénieurs spécialisés dans la mobilité électrique et l’électronique. Enfin, BMW et PSA Peugeot Citroën coopèrent avec succès depuis près de dix ans. En 2002, les deux partenaires ont signé un accord de coopération pour développer et fabriquer des moteurs 4-cylindres. Entre 2006 et 2010, ils ont produit ensemble plus de 1,8 million de moteurs qui équipent des modèles de MINI, ainsi que des modèles Peugeot et Citroën. En février 2010, les deux partenaires se sont engagés à développer la prochaine génération de moteurs 4-cylindres essence, qui répondront à la norme Euro 6.

PSA et BMW investissent dans la voiture hybride (1/3)

Alors que le secteur de l’assurance automobile formule de réelles inquiétudes en raison de l’augmentation des tarifs qu’il est contraint d’appliquer, l’industrie automobile quant à elle essaie de tendre vers de nouvelles dynamiques pour compenser la morosité future annoncée. En effet, le marché de l’automobile connaît un profond bouleversement depuis quelques années en raison de l’émergence de l’intérêt écologique. C’est pourquoi, les véhicules préservant davantage l’environnement sont envisagés de manière prégnante par les constructeurs depuis une décennie environ. Les groupes BMW et PSA Peugeot Citroën ont annoncé aujourd’hui, lors d’une conférence de presse à Genève, leur intention d’investir 100 millions d’euros dans leur projet de joint venture consacrée aux technologies hybrides et baptisée BMW Peugeot Citroën Electrification. La nouvelle entité opèrerait à partir de deux sites, l’un dans la périphérie de Munich et l’autre à Mulhouse. Elle devrait employer 400 personnes d’ici à la fin 2011. Le démarrage des opérations est prévu pour le deuxième trimestre 2011, sous réserve de l’approbation par les autorités de la concurrence compétentes. Les nouveaux composants hybrides issus de cette coopération équiperont les véhicules des deux partenaires à partir de 2014.

A ce propos, il est intéressant d’évoqué la réaction des protagonistes de cet accord de grande envergure :

-      Philippe Varin, Président du Directoire de PSA Peugeot Citroën, a déclaré : «En tant que constructeurs automobiles responsables, nous voulons créer une plateforme européenne ouverte et favoriser le développement de standards européens pour les technologies hybrides. Cette joint venture va nous permettre de développer une expertise technologique et industrielle en Europe autour de la chaîne de traction électrique et d’en conserver tout le potentiel de création de valeur.»

-      Norbert Reithofer, Président du Directoire de BMW AG, a ajouté : « BMW et PSA Peugeot Citroën partagent la même vision de l’importance de l’hybridation dans le futur. Cette joint venture nous permettra d’adopter une approche unique et commune pour agir de façon plus stratégique. Notre collaboration se traduira également par d’importantes économies d’échelle, le partage des coûts de développement, l’utilisation de composants standardisés et l’accélération du processus de développement. »

L’OICA accueille un nouveau Président (2/2)

Dans la continuité de notre étude consacrée à l’arrivée d’un nouveau Président à la tête de l’OICA, il convient de présenter plus précisément Patrick Blain. En effet, le secteur automobile est incontestablement au cœur d’une période charnière dans la mesure où la logique économique évolue. D’autre part, l’assurance automobile connaît des évolutions haussières depuis le début de l’année 2011 qui devraient se poursuivre jusqu’en 2015 approximativement. En outre au-delà de ces augmentations de l’assurance automobile, cette industrie est confrontée à des bouleversements structurels liés à la volonté globale de construire des véhicules respectant davantage l’écologie. Toutefois, l’industrie automobile connaît paradoxalement une expansion toujours plus importante en raison de l’émergence de nouveaux marchés tels que le continent Asiatique.

Dès lors pour Patrick Blain, « L’automobile est liée à l’évolution de la société. Comme le besoin de nourriture, le besoin de mobilité s’inscrit dans une demande légitime des habitants de tous les pays et, de plus en plus, de ceux des pays émergents. Il convient donc de construire une mobilité durable, afin de satisfaire les demandes sociétales et économiques tout en réduisant autant que possible leurs effets négatifs potentiels. ». Avant de rejoindre le CCFA (Comité des Constructeurs Français d’Automobiles), Patrick Blain (58 ans) était depuis mai 2009, Directeur Général de la Plateforme de la Filière Automobile française. Diplômé de l’Ecole des Mines de Paris, il est également titulaire d’un Master en Sciences Economiques (Paris) et d’un Master en Ingénierie industrielle (Stanford). Il a effectué l’essentiel de sa carrière chez Renault, où il est entré en 1977 et a occupé différentes fonctions de directions industrielles et commerciales en particulier à l’international (Mexique, Italie, Europe). De 2005 à 2009, il a occupé les postes de Directeur général adjoint Commercial Monde et Division Véhicules Utilitaires, de Leader du Comité de Management de la Région Europe et de Membre du Comité Exécutif du Groupe et du Board de l’Alliance Renault-Nissan.

L’OICA accueille un nouveau Président (1/2)

Alors que le secteur automobile a connu une année 2010 tout à fait excellente sur le territoire hexagonal en raison de la multiplication des mesures incitatives favorisant l’acquisition de voitures, il semblerait que 2011 soit plus problématique. En effet au-delà de la suppression de la prime à la caisse et de la réduction des outils de défiscalisation écologique, l’augmentation du coût annuel de l’assurance automobile pourrait freiner les consommateurs. En effet au terme de plusieurs années sans la moindre augmentation, l’assurance automobile connaîtra au cours des prochaines années un hausse continue amorcée dès 2011.

En conséquence, il convient de s’interroger sur l’impact de cette évolution tarifaire de ‘l’assurance automobile sur le marché global de l’automobile qui a connu récemment un grand bouleversement structurel. En effet, l’Organisation Internationale des Constructeurs d’Automobiles (OICA), qui représente l’industrie automobile au niveau mondial, a élu à l’unanimité Patrick Blain, président du CCFA, à sa présidence. L’OICA est le représentant accrédité de l’industrie automobile auprès des Nations Unies, et en particulier des organes chargés de la réglementation technique des véhicules. Ainsi, l’élection de Patrick Blain fait suite au départ de Dave McCurdy de son poste de Président de l’Alliance des Constructeurs d’Automobiles aux États-Unis (Alliance of Automobile Manufacturers) qui assumait la présidence de l’OICA. Patrick Blain a insisté sur le caractère structurant de l’OICA : « Je suis très honoré de présider cette structure historique qui a marqué son dynamisme en intégrant les industries des pays émergents. Une de mes priorités sera de poursuivre et de faire connaître les travaux engagés sur la réduction des émissions de CO2. Partout dans le monde, l’industrie automobile a engagé des efforts techniques considérables pour diminuer les émissions de CO2 de ses véhicules, en investissant chaque année des milliards d’euros. Le contexte économique difficile actuel n’a pas freiné ces efforts, bien au contraire. Les constructeurs se sont clairement lancés dans une nouvelle voie, celle des véhicules à basse consommation de carburant et à faibles émissions de dioxyde de carbone », a déclaré Patrick Blain. « Pourtant, ces progrès réalisés sur les véhicules par les constructeurs d’automobiles ne sont qu’un élément, certes fondamental, d’une approche intégrée intelligente, cohérente et pragmatique ».

Présentation des résultats financiers de Groupama (10/10)

A l’occasion de la conclusion de notre présentation des résultats financiers de Groupama, il convient de rappeler une nouvelle fois que la compagnie d’assurance est parvenu à s’imposer significativement dans le secteur de l’assurance automobile. Néanmoins au-delà de cette conquête du marché de l’assurance automobile, il nous appartient d’insister essentiellement sur son maintien malgré l’émergence de nouveaux acteurs dont l’arrivée coïncide avec le développement d’Internet.

Dès lors fort de son excellent positionnement sur le amrché de l’assurance notamment de l’assurance automobile, Groupa enregistre d’excelents résultats financiers. En effet, l’APE (Annual Premium Equivalent) est en augmentation de 4,2%, passant de 739M€ en 2009 à 770 M€ en 2010. La valeur de la production nouvelle s’établit à 28M€, ce qui représente un ratio sur APE (Annual Premium Equivalent) en retrait par rapport à 2009 passant de 10,2% à 3,6% et un ratio sur la valeur actualisée des primes futures de 0,4% contre 1,2% l’année dernière du fait de la baisse de la marge financière sur les contrats en euros. Dans ce contexte, le groupe a décidé d’amplifier la commercialisation des contrats en unités de compte et d’élargir son offre d’épargne (bancaire…). Les provisions techniques brutes s’élèvent à 72,0 milliards d’euros au 31 décembre 2010 contre 69,2 milliards d’euros au 31 décembre 2009. Cette évolution s’explique principalement par l’augmentation des provisions techniques en assurance vie notamment en épargne. 11 La marge de solvabilité réglementaire groupe s’élève à 130% au 31 décembre 2010. En outre, le groupe a renforcé sa flexibilité financière  en réduisant son endettement suite au remboursement d’une partie de la ligne de crédit : le taux d’endettement net (hors Silic) diminue de 8 points à 23,4% au 31 décembre 2010 et en renouvelant par anticipation sa ligne de crédit arrivant à maturité en décembre 2011 pour 1 milliard d’euros. Enfin, Groupama entend accorder la priorité à l’amélioration de sa rentabilité technique et opérationnelle en poursuivant les programmes engagés dans le cadre du plan stratégique triennal 2010/2012. Le renforcement de l’efficacité soutiendra ainsi la poursuite des investissements stratégiques pour le groupe, que ce soit dans la distribution, le développement de l’offre d’épargne ou les projets de croissance organique et de partenariat à l’international.

Présentation des résultats financiers de Groupama (9/10)

La problématique de l’assurance automobile soulève de nombreuses interrogations au cœur des compagnies d’assurance depuis quelques années. En effet alors que l’assurance automobile a longtemps fait la prospérité du secteur assurantiel, cette logique semble aujourd’hui moins évidente. En effet, les assureurs subissent désormais un accroissement concurrentiel en matière d’assurance automobile qui résulte d’une part de l’ouverture Européenne du marché et d’autre part de l’émergence d’Internet. En conséquence, les compagnies d’assurance traditionnelles sont contraintes de s’adapter aux offres de ces nouveaux acteurs. Or, le Groupe Groupama est toujours parvenu jusqu’à présent à maintenir son emprunte historique sur le marché de l’assurance automobile en raison de la relation de confiance établie avec ses clients depuis plusieurs décennies.

Les placements d’assurance s’élèvent à 75,1 milliards d’euros en 2010 contre 74,0 milliards d’euros à fin 2009, soit une hausse de +1,5%. L’année 2010 s’inscrit en demi teinte sur le plan des marchés financiers avec notamment la baisse, par rapport à 2009, de l’indice CAC 40 de -3,3% et un écartement des spreads sur les dettes souveraines. Dans ce contexte, les plus-values latentes du groupe (y compris l’immobilier) s’établissent à 0,7 milliard d’euros (contre 2,7 milliards d’euros à la clôture précédente). Les actifs valorisés hors « mark to model » restent à un niveau très élevé et représentent 97% des placements en valeur de marché. Les capitaux propres consolidés de Groupama S.A s’élèvent à 4,3 milliards d’euros contre 4,6 milliards d’euros au 31 décembre 2009. L’European Embedded Value 2010, certifiée par le cabinet Milliman et conforme aux principes EEV du CFO Forum, s’établit à 3280,8 M€, en diminution de 728M€ par rapport à l’EEV 2009. La baisse de l’actif net réévalué de 412 M€ est imputable aux moins values latentes obligataires, ainsi qu’à la charge d’exit tax sur la réserve de capitalisation du périmètre France. La diminution de la valeur de portefeuille de 316 M€ est essentiellement expliquée par l’environnement financier, notamment l’écartement des spreads sur les dettes souveraines.

Présentation des résultats financiers de Groupama (8/10)

La souscription d’une assurance automobile est obligatoire en France conformément aux dispositions de l’article L211-1 du Code des Assurances. Par voie de conséquence, les compagnies d’assurance délivrant des contrats d’assurance automobile disposent d’une manne financière certaine ce qui est particulièrement intéressant dans un secteur commercial si rémunérateur. Dès lors, certains acteurs tels que Groupama sont rapidement parvenus à s’imposer et à tirer parti de cette obligation pour créer des produits assurantiels très développés en matière d’assurance automobile. Ainsi, l’accroissement concurrentiel en terme d’assurance automobile ne semble pas affecter outre mesure les opérateurs historiques intervenant sur ce marché.

C’est pourquoi malgré le contexte économique et financier difficile et les événements climatiques d’une intensité exceptionnelle (Xynthia, Var…), le résultat net part du groupe s’élève à 387 millions d’euros au 31 décembre 2010 (contre 660 millions d’euros au 31 décembre 2009). Il représente une rentabilité sur fonds propres de 9,7%. Le résultat net part du groupe est constitué du résultat opérationnel économique complété d’éléments non récurrents. Ainsi, un produit exceptionnel lié à la modification du traitement fiscal de la réserve de capitalisation (325 millions d’euros) a été enregistré. Par ailleurs, le groupe a choisi, conformément à sa tradition de gestion prudente, de procéder à la dépréciation exceptionnelle (-79 millions d’euros) d’un écart d’acquisition au titre de deux pays d’Europe centrale et orientale (Slovaquie et Bulgarie) dans le cadre d’un recentrage des activités de ces filiales. Le groupe a aussi décidé de doter une provision pour dépréciation durable sur une ligne d’actifs stratégiques (-104 millions d’euros net de participation aux bénéfices). Enfin, il convient d’ajouter que l’exercice 2010 a été marqué par l’incidence de la réforme des retraites en France (-30 millions d’euros) ainsi que par un moindre niveau de réalisation de plus values qu’en 2009 (-300 millions d’euros). Au 31 décembre 2010, le total du bilan de Groupama s’élève à 93,1 milliards d’euros contre 90,7 milliards d’euros en 2009, soit une hausse de +2,6%.

Présentation des résultats financiers de Groupama (7/10)

Fort de son implantation historique dans le secteur de l’assurance automobile, Groupama n’a pas véritable subi l’émergence d’une nouvelle donne concurrentielle. En effet, l’assurance automobile a connu un accroissement concurrentiel depuis une décennie qui résulte notamment de l’émergence d’Internet dans le cadre de la recherche d’un tel produit. A cet égard, il convient effectivement de noter que l’assurance automobile a évolué considérablement en raison de l’arrivée de nouveaux acteurs. Toutefois, nous pourrions assister à de nouveaux bouleversements en matière d’assurance automobile dans l’hypothèse de l’Européanisation du marché. Néanmoins, une série de protections subsiste afin de préserver l’efficacité du marché Français de l’assurance automobile.

Ainsi au-delà de la problématique de l’assurance automobile, le résultat opérationnel économique de Groupama SA s’élève à 117 millions d’euros en 2010 contre 358 millions d’euros en 2009. A l’instar de 2009, les comptes 2010 ont été affectés par des événements climatiques exceptionnels, notamment Xynthia survenu en début d’année pour un coût net de réassurance et d’impôt de 75 millions d’euros, une hausse de la sinistralité courante et un moindre rendement des actifs. Hors tempête Xynthia, le résultat opérationnel économique s’élève à 192 millions d’euros au 31 décembre 2010. L’activité d’assurance contribue au résultat opérationnel économique à hauteur de 325 millions d’euros, dont 196 millions d’euros provenant de la France et 129 millions d’euros provenant des filiales internationales. Les filiales financières et bancaires contribuent à hauteur de 17 millions d’euros. L’activité de holdings contribue à hauteur de -150 millions d’euros contre -128 millions d’euros en 2009, en raison notamment d’investissements stratégiques dus à l’évolution de l’environnement économique et réglementaire (déploiement de la gestion des risques, projet Solvabilité 2…). Le résultat opérationnel économique de l’activité de biens et responsabilité s’établit à 151 millions d’euros contre 209 millions d’euros au 31 décembre 2009. Le ratio combiné est stable par rapport à 2009 à 101,4%, et contenu dans l’objectif cible de 100% + ou -2 points.

Présentation des résultats financiers de Groupama (6/10)

Au regard du caractère obligatoire de la souscription d’une assurance automobile sur le territoire hexagonal, des acteurs se sont développés de manière historique. Or parmi les compagnies d’assurance pionnières en matière d’assurance automobile, le Groupe Groupama est incontestablement la première à laquelle nous pensons. En effet fort de son implantation rurale où les véhicules sont nombreux et très diversifiés, Groupama jouit d’une position très prégnante dans le secteur de l’assurance automobile. A cet égard, il convient de noter que l’assurance automobile doit être adaptée en fonction de plusieurs critères ce qui témoigne de l’impérieuse nécessité de recourir à un acteur dont l’expérience est conséquente.

Dès lors au-delà de la problématique de l’assurance automobile, le chiffre d’affaires santé et dommages corporels au 31 décembre 2010 progresse, quant à lui, de +5,9% par rapport au 31 décembre 2009. Groupama, leader sur le marché de l’assurance individuelle, continue à progresser que ce soit en santé individuelle ou collective et enregistre une hausse de +6,7%, favorisée à la fois par des augmentations tarifaires et par un développement du portefeuille. La collecte nette en épargne /retraite de Groupama SA en France est fortement positive à 1 327 millions d’euros, bien qu’en retrait en comparaison de la performance exceptionnelle par rapport au marché lors des deux exercices précédents. Dans un contexte fortement concurrentiel, le chiffre d’affaires de l’assurance de biens et responsabilité est en hausse de +3,4% à 3 731 millions d’euros et affiche une croissance supérieure de 1,9 point à celle du marché (+1,5% source FFSA à fin décembre 2010). Sur le marché des particuliers et des professionnels, le développement du portefeuille, combiné à des augmentations tarifaires, explique la progression du chiffre d’affaires (+6,3%) en particulier sur les branches automobile de tourisme (+6,5%) et habitation (+6,6%). L’assurance aux entreprises et collectivités voit également son chiffre d’affaires progresser de +1,6% avec une croissance notable pour les flottes (+7,0%). Plus particulièrement, l’activité du groupe en automobile (y compris flottes) surperforme le marché avec une hausse de +6 ,6% contre +2% (source FFSA à fin décembre 2010).

Présentation des résultats financiers de Groupama (5/10)

Malgré le farouche développement concurrentiel constaté depuis quelques années dans le secteur de l’assurance automobile, le Groupe Groupama parvient à se maintenir comme un acteur incontournable. Or ce succès prolongé dans le temps depuis plusieurs décennies témoigne de la qualité des produits proposés par Groupama en matière d’assurance automobile. En outre, Groupama se distingue des concurrents émergents par son réseau décentralisé puisque des agences du Groupe sont présentes sur l’ensemble du territoire hexagonal, ce qui constitue un avantage considérable. En effet dans le cadre de la vie d’un contrat d’assurance automobile, il est naturellement plus rassurant de disposer d’un interlocuteur de proximité. En effet, l’assurance automobile est un contrat pour lequel l’établissement d’une relation de proximité présente de réels avantages.

Ainsi Groupama a affiché d’excellents résultats financiers puisqu’au 31 décembre 2010, le chiffre d’affaires consolidé de Groupama SA s’élève à 14,7 milliards d’euros, soit +1,4% à variation courante et +2,3% à périmètre et taux de change constants. Le chiffre d’affaires consolidé de l’activité assurances de Groupama SA est en hausse de +1,5% à 14,4 milliards d’euros. Sa progression est de 2,4% à périmètre et taux de change constants. En assurance de la personne, le chiffre d’affaires s’élève à 7,5 milliards d’euros (-0,7% en variation courante +1,2% en variation constante). En assurance de biens et de responsabilité, le chiffre d’affaires est de 6,9 milliards d’euros (+4,0% en données courantes et +3,8% en données constantes). Le chiffre d’affaires de l’assurance en France augmente, au 31 décembre 2010, de +1,2% par rapport au 31 décembre 2009 et s’établit à 10 023 millions d’euros. Le chiffre d’affaires de l’assurance de la personne est stable, à 6 300 millions d’euros, avec des évolutions contrastées selon les branches. Le chiffre d’affaires vie et capitalisation est en repli de -1,8%. Celui-ci est cependant à nuancer au regard du succès exceptionnel enregistré en 2008 comme en 2009, qui avait permis au groupe d’afficher une croissance largement supérieure à celle du marché.